KAP BAMBINO & VARIOUS tigerbeat6

VARIOUS Artist « Let’s lazertag sometime » (tigerbeat6/differ-ant)
Le boss de Tigerbeat6 a repris du poil de la bête et revient avec une compilation idéale pour une soirée dans laquelle l’ambiance sonore se veut variée et respectablement « underground ».. Dans un joyeux bric-à-brac de sueur et de skaï usé, de ceinture cloutée et de cocktails affreux-disiaque, de fougue freak et de panache rave 90’, s’entrechoquent les influences radicales punk et l’efficacité dancefloor, Tb303 et larsens de guitares.. On retiendra les festifs garage band pur sang Boy From Brazil et Quintron accompagnée de Miss Pussycat rodant dans les tanières de John Spencer et des Cramps; Hawnay Troof et Warbler singeant Beasties Boys ; les hymnes club-hard de Phon.O , Eats Tapes vs Soft Pink Truth ou C.l.a.w.s, et enfin les beats carbonisés de Ddamage, Knifehandchop et kid606.. Une musique qui a des couilles et des déhanchés, du félin et de l’énergie à revendre.




KAP BAMBINO « Zero Life night vision » (Wwilko / chica-chic)
Avec 3 maxis et une centaine de concerts, le duo s’est taillé un réputation à gros son. Pétard punk balancé dans la cohue d’une électro gonflée à bloc, le duo décroche le jackpot et aligne les morceaux de bravoure mariant la pneumatique dance, le claquant du revival punk et le côté chien fou du clan de l’extrême logé chez Tigerbeat6. « Zero Life night vision » est un disque sans ronds de jambe. Ici on chante, on braille, on danse sur un pied de boîte à rythme bien phat, on bastonne sur une nasty acid loop. Carbonisant les beats, brûlant les planches, le duo se lance à corps perdu dans l’action, y laissant les contours rugueux, les tonalités primaires, les humeurs d’après fêtes et les cadavres de bière.. Une musique qui a des couilles et des déhanchés, du félin et de l’énergie à revendre. Kap Bambino est de retour !

Janvier 2007

ADRIAN KLUMPES
Labyrinthe nuageux, danse de cerf-volants aux silhouettes de corbeau, avec « Corneved», premier morceau de l’album, Adrian Klumpes (membre du groupe avant-jazz Triosk) nous accueille par le récit d’une fable triste et sombre. Arbres centenaires flétris, faune inquiétante obstruant le ciel, filaments lunaires scintillant comme autant de cicatrices dans cette forêt d’un « Alice aux pays des merveilles » nocturne, « Be still » (enregistré en une seule session) nous plonge dans les abymes noires et froides de « Why » comme pour nous obliger à regarder le ciel. Alors à travers l’épaisse coton gris-bleu emprunté à un décor de Tim Burton, on s’évade, comme ce piano suspendu (pièce angulaire de cet album) papillonnant au dessus de la sombre litanie métallique. En résonance, on entend les influences de Robert Fripp et Brian Eno, de Kenneth Kirschner et Richard Chartier ou encore Tim Hecker. A la fois triste et onirique..
« Be still » (Leaf / PIAS)

SUBTLE « The mercury craze » (Lex / Differ-ant)
Helium dialectique pour hip-hop altéré, « The mercury craze » croise le rythme de Outkast avec la mélancolie de Radiohead. Transposition du nasillard Dose One dans un monde à l’esthétique noir et ludique, Subtle nous réserve ici des ruptures de tons et de rythmes, tout en gardant la puissance tubesque de ce morceau grésillant sur la lame du rasoir.. Nous plongeons immédiatement dans une atmosphère qui fait la part belle aux phénomènes surnaturels, « Mercury » mute, dans un subtil crescondo, à la fois pop-song au refrain facile et hip-hop de méloman. Soft Pink Truth s’en gargarise de joie et nous offre un remix aux dérives burlesques dancefloors entre le meilleur de Matmos et d’Herbert. Enfin, entre travaux post-rock et exercice de collages, «Middleclass Haunt» (featuring de Dan Boeckner du groupe Wolf Parade) passe d’une reprise acoustique de Dinosaur Junior au coin du feu à une abstract pop radiographiée pour dormir à la belle étoile dans son salon..

MATHIAS DELPLANQUE « ma chambre quand je n’y suis pas »
(Mondes elliptiques / angle rec)
Plage climatique hybride chère au label marseillais Bip-hop, « Ma chambre quand je n’y suis pas » (initialement une installation sonore) est une inquiétante composition, imaginant la vie cachée de votre demeure, le dernier tour de clef effectué.. Les murs se dilatent ; la moquette se transforme en forêt pour bestioles encore non référencées ; les conduites d’eau refoulent un liquide visqueux. Mathias jette le trouble à travers cette longue montée brumeuse happée par des sonorités métalliques avant de laisser passer à travers les persiennes les rayons du soleil. Comme pour anéantir les résonances magnétiques de cette litanie obsédante, il détourne alors notre attention en nous présentant son coléoptère de compagnie vivant sur le plafond..

dDAMAGE « Ink 808 » (Tigerbeat6 / Differ-ant)
On mutile, on décortique, on écorche, on triture, on friture.. Musicalement ça crépite jusqu’au petit matin dans la boucle de party explosée avec des productions dansantes à courir se bousculer sur la piste du Rex. « Nous sommes très fier de ce disque... Un remix d'electro old school que nous avons fait mon frère et moi. Un remix tourbillon EBM belge dominateur assassin éffectué par DJ AI. Une grosse claque electro-funk-industrielle mélodique signée Krazy Baldhead. et une tuerie minimale surgonflée, bourrée de breaks imparables par Krikor. » pouvait on lire sur les forums crépitant à la sortie de ce 12’ annoncé depuis un an.. On retiendra la version de Krikor écho du « Don’t take more » de Cristian Vogel remixé par Jamie Liddel et l’efficacité suave d’Altern 8 revendiquée ici par Dj Aï.

PAUL BLACKFORD « The Hijacked Ep » (Weme Records)
Ce ne pouvait qu’être qu’un jumelage Angleterre et Belgique… L’acid house est fêtée, Weme l’a pressé sur un scillon jaune fluo. Reprise de morceaux sortis initialement sur Wide records, et le digital label Audio Aubergine, « The Hijacked » est un hommage à l’electro breakbeat « early nineties », à l’euphoria mixed représenté par 808 State, Altern 8, Amiga & Megadrive Game Music, Aphex Twin, Aux 88, Future Sound Of London, Shut Up And Dance ou encore 4Hero. Paul nous promet de la sueur, se taillant une histoire entre une ligne de 808 et les folles soirées UK bass.


Chroniques effectuées pour TRAX & Station Service Strasbourg
by Laurent Guérel

DINO FELIPE

DINO FELIPE « Arf, woof woof, bark bark bark » (Rolax)
L’œuvre foisonnante de Dino Felipe ne pouvait que s’accorder à l’univers ludique de Komori. Voilà donc le premier sur le label du second, aboutissement de plusieurs jam entre Paris et Miami, de soirées relevées et de chat sur le net.. « Arf, woof, » est un joyeux bordel, un bric-à-brac de sueur et de skaï usé, de crépitement noize et de cocktails affreux-disiaques. La fougue freak et le panache de cette scène électro débridée s’entrechoquent dans les influences radicales et l’efficacité scénique, revendiquant aussi bien l’électro-pop que les épanchements chimiques. On retrouve ici réuni tout l’univers de Dino. Ses fastes nasty en compagnie de Nick Forte côtoient les détournements mal dégrossis de son projet FINESSE & RUNWAY ; les sonorités de Dat politics, Wolf Eyes et Felix Kubin chevauchent les ambiances de Soft pink Truth, Secret Mommy, ou encore Devo.. Intense




DINO FELIPE « Arf, woof woof, bark bark bark » (Rolax)
L’œuvre foisonnante de Dino Felipe ne pouvait que s’accorder à l’univers ludique de Komori. Voilà donc le premier sur le label du second, aboutissement de plusieurs jam entre Paris et Miami, de soirées relevées et de chat sur le net.. « Arf, woof, » est un joyeux bordel, un bric-à-brac de sueur et de skaï usé, de crépitement noize et de cocktails affreux-disiaques. La fougue freak et le panache de cette scène électro débridée s’entrechoquent dans les influences radicales et l’efficacité scénique, revendiquant aussi bien l’électro-pop que les épanchements chimiques. On retrouve ici réuni tout l’univers de Dino. Ses fastes nasty en compagnie de Nick Forte côtoient les détournements mal dégrossis de son projet FINESSE & RUNWAY ; les sonorités de Dat politics, Wolf Eyes et Felix Kubin chevauchent les ambiances de Soft pink Truth, Secret Mommy, ou encore Devo.. Intense

CANDIE HANK « Croucho Running»

CANDIE HANK « Croucho Running» (SONIG / chica-chic)
Candie Hank, chef d’orchestre d’un big-bang de freaks fricotant des girls à la mauvaise réputation, nous invite dans son cirque à l’ancienne sur un air de polka trafiqué. Tout un programme pour ce forcené musical Patric Catani (A*Class, Very Impossible Person, Puppetmastaz) qui en maître de cérémonie, il consume tout ses artifices et ses tours de passe-passe pour un spectacle à l’énergie folle. Sueur rock’n’roll, schizophrénie des années folles dans le quartier Pigalle, electro rafistolé de l’underground berlinois, tout est là .. Bande son d’un freaky-circus composée sur des synthétiseurs à gratter, booty dance égratignée, hit-parade loufoque et petit bain noir, Patric hystérise les plateaux underground depuis des années et ne compte pas s’arrêter.. Stompin'beat, dirty grimecore ou eurocrunk pour carnage, « Croucho» est un monstre bâtard carbonisant sur le bûché la carcasse d’un éléphant dépravé ayant gobé Max Turner, Felix Kubin, Gonzales et SuperMario





Candie Hank - http://www.candiehank.com - live performance at Mutek 2007.

ADRIAN KLUMPES

ADRIAN KLUMPES « Be still » (Leaf / PIAS)
Labyrinthe nuageux, danse de cerf-volants aux silhouettes de corbeau, avec « Corneved», premier morceau de l’album, Adrian Klumpes (membre du groupe avant-jazz Triosk) nous accueille par le récit d’une fable triste et sombre. Arbres centenaires flétris, faune inquiétante obstruant le ciel, filaments lunaires scintillant comme autant de cicatrices dans cette forêt d’un « Alice aux pays des merveilles » nocturne, « Be still » (enregistré en une seule session) nous plonge dans les abymes noires et froides de « Why » comme pour nous obliger à regarder le ciel. Alors à travers l’épaisse coton gris-bleu emprunté à un décor de Tim Burton, on s’évade, comme ce piano suspendu (pièce angulaire de cet album) papillonnant au dessus de la sombre litanie métallique. En résonance, on entend les influences de Robert Fripp et Brian Eno, de Kenneth Kirschner et Richard Chartier ou encore Tim Hecker. A la fois triste et onirique..

Tsuku Boshi News and Releases * free download


Label enre Paris et Strasbourg, Tsuku Boshi produit des albums format CD, vinyl, mais aussi on-line & gratuit.. Pour la seconde fois, voici la Xmas annuelle avec :

Nem Nem Anp Sebastien Roux Sink
Fraction Akm Untitled Aymeric de tapol
Mediacomposer Poborsk DoWo_kun
Reuter & Belter Maeko Lodz Bob Woods & Palac

Free to download on www.tsukuboshi.com
Artwork by Vivcompani

http://www.tsukuboshi.com