FELIX KUBIN « Axolotl lullabies » (Oral / Metamkine)


FELIX KUBIN « Axolotl lullabies » (Oral / Metamkine)
Le cas Felix ne semble pas s'arranger et c'est tant mieux. Pour preuve cette compilation regroupant des morceaux composés entre 1999 et 2006. Tout commence par un duo avec Wechsel Garland, les xylophones numériques de ce dernier avec les loops maîtrisées au Kos-pad.. Par la fusion instrumentale d'un gimick kitch et d'un bidouillage farfelu Bontempi rapidement pilonné par les désirs d'un moog affolé par un Casio souhaitant en découdre avec les compositions de son ami Catani. S'enchaînent alors dans un joyeux bric à brac des mélodies disjonctées, de la musique d'ambiance pour gymnastique d'ascenseur, des love songs passées au vitriole , des breakbeat loo-fi cutés d’électro jazz, de la high-tech minimaliste et des sulfureuses équations mal-léchées. Une musique qui transpire la prise directe, le brassage expérimentale .. Couillu, sportif et impeccable !

SIGNAL « Robotron » (Raster Noton)


SIGNAL « Robotron » (Raster Noton)
Signal c'est Olaf Bender, Frank Bretschneider et Carsten Nicolai., fondateurs de Raster Noton. Pour ce second album ensemble, échantillonnés pendant cinq ans entre Berlin, Tokyo et Chemnitz (le lieu de naissance du Rastre Noton l'étiquette, en Allemagne de l'Est), le trio met en orbite des vibrations sonores comme sur « Ermafa » à la rythmique crépitant sur un rotor d'hélicoptère. Entre minimalisme extrême, structures rythmiques déviantes et fréquences basses électrifiées, ils nous plongent dans les méandres d'une techno qui ruisselle dans les eaux saumâtres et les plaisirs digitaux. Sur la résonance lourde d'une reverbe, ils développent un langage en forme de pratique instrumentale mutante entre Pansonic, Oval, Peter Rehberg et Unit

ERIC COPELAND « Hermaphrodite » (Paw Tracks)

ERIC COPELAND
Eric Copeland, membre échappé de Black Dice, fait tourner à l’obsession la ritournelle de la boucle. Jazz électronique torturé,alliage de la noirceur du premier album de Jamie Lidell et des collages sonores d’Uske Orchestra , Hermaphrodite tourne comme un disque sans fin sur des structures répétitives lui donnant cet aspect à la fois tribal et inquiétant. Aigu piquant les yeux, guitare ripant la gorge, électroacoustique emprunté à Pierre Bastien mais projeté dans un crépitement de guitares tremblantes, la musique d’Eric Copeland couine, se cherche encore, convint ou agace..

AYMERIC DE TAPOL « CONTINUS» (ORIGAMI / TSUKU BOSHI)

AYMERIC DE TAPOL « CONTINUS» (ORIGAMI / TSUKU BOSHI)
La série Origami, téléchargeable sur le site du label Tsuku Boshi, est basée sur la prise unique, l’enregistrement direct de l’inspiration du jour.. Après Reuter’n’Belter, voici donc Aymeric de Tapol. Drones épurés flirtant avec des brides de solitudes. Enroulés dans une grosse écharpe mouillée des larmes de la nuit, ces quatre morceaux s’évanouissent dans les plumes d’un corbeau magistral, papillon de nuit se cramant les ailes. L’herbe rouge, la terre brûlée, le béton fissuré , la cigale et les dunes.Délicat et fantomatique, aride et naturel.

www.tsukuboshi.com

TSUKIMONO « VAN VENUE HOTEL » (IAT.MP3)


TSUKIMONO « VAN VENUE HOTEL » (IAT.MP3)
Enregistré au Japon entre le 17 et 28 juin 2007, « Van Venue Hotel » nous donne des nouvelles du prolifique Johan Gustavsson. Sur l’homme on ne sait pas grande chose.. Images furtives abandonnées sur le net , discographie éclatée égrainant des morceaux ressemblant à tes cartes postales, les compositions de Johan sont des petites nouvelles captant l'instant sans le déformer.. Paisible, minimal, noize ou acoustique, soleil de plomb ou crachin de septembre où se mêlent les influences de Greg Davis et Dorine Muraille, carrelage jauni du métro et vaisselle fendillée de la cantine, il raconte inlassablement la mélancolie que l’on se prend à conjuguer au pluriel...