Adaadat Single

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AGASKODO TELIVEREK - THE GAY HUSSAR (ADAADAT)
Il est maintenant de notoriété publique que l'écurie Adaadat est
« cramée » et indispensable à l'image de ce 45 tours Face A / B Le
cross-overs de l'impossible. Dans la ligne de Crack : W.A.R. Agaskodo
pratique un electro foutraque où s'entrechoquent des influences
radicales allant du Punk-rock au 8bit en passant par les riffs de Yes
dans un chaos ludique et explosif de bonne humeur. . Le tout fringué
avec la panoplie complète du joueur de foot, ou dans des shorts moulant
aux couleurs du drapeau américain.

DJ SCOTCH EGG - SCOTCHAUSEN. (ADAADAT)
Face A/B : Rondo Veneziano rencontre la tribu breakcore… Avec DJ SCOTCH
EGG, on se prend à écouter du classique de façon hystérique. On
frétille devant le nouveau album de « musique de chambre »  vendu par
un cowboy se faisant appeler Doormouse. Sur ces reprises de Mozart,
Bach, Philipp Glass et Moondog, on passe l'aspirateur en regardant un
Derrick ressemblant étrangement à Dj Donna Summer. Derrières les plans
space-age muzak.. les délires beatniks, du pied hardcore, des virages
break acide..

Planet mu single

VARIOUS PRODUCTION & VIRUS SYNDICATE « APOLLO/NEVA ARGUE » (PLANET MU)
Face A : Fumeux, poussiéreux et couleur de terre battue, une première
face sombre mais pas hostile. Face B : Handclaps caverneux, basses
gusto–psycho ce n'est plus de la rigolade... Carbonisant The Bug sur un
bûché confectionné avec les back-catalogue de Techno Animal, on respire
à plein nez les odeurs de souffre, le plastique chaud et les résidus de
poudre.

SUNKEN FOAL « FERMENTED CONDIMENTS » (PLANET MU)
Face A : SUNKEN Foal tente la fusion des rythmes électroniques
complexes, des enregistrements acoustiques (piano, guitare et batterie)
et des atmosphères spatiales aux intonations new-age. Face B : « Follic
Abandon » s'offrant le luxe de trimbaler ses guêtres vers Autechre
avant un final jazz. « Colloidal Silver » morceau pop aux accents
orchestral. Un résultat sans âge, qui peut dérouter les habitués de
l'électronica et surprendre les novices..

FUCK BUTTONS

Face A : Appuyé par le poids d'une rythmique tribal aux accents
militaire, le riff d'une guitare argneuses, le synthé shoegazer de
Spacemen 3 scintille comme un phare en pleine brume. Jeu rock
virevoltant entre deux murs d'enceintes, crachant à plein volume My
Bloody Valentine et Sunn O))) Face B : Andrew Weatherall fait le pari
de rendre le morceau « Sweet Love for Planet Earth » éligible au
dancefloor. Basses rebondissantes pour popotins volontaires aux remous
house. Attitude gentiment crâneuse d'un vieux de la vieille ayant déjà
fait ses preuves avec Primal Scream. Break tech' made by Bpitch
attrappe-tout et tirant sur la longueur..Gros claviers retro-futuriste
signé DC Recordings. Une panoplie de ficelles pour un résultat au goût
de nostalgie (Tsugi)


FUCK BUTTONS « Colours Move (inc. Andrew Weatherall Remix) » (ATP)

BOMB THE BASS

BOMB THE BASS
!K7 véritable mécène ! Le label berlinois nous offre le retour de Tim
Simenon, à qui l'on doit notamment les imparables « Beat Dis » et
« Megablast ». Et autant avouer tout de suite que l'homme est encore
dans l'air du temps. Formes épurées, courbes élégantes dub , textures
pop de « So Special » ( sorti en version single agrémenté d'un remix de
Michael Fakesh), la musique de Bomb The Bass trouve une vraie
modernité, sans lourdeur revival ni exotisme superflu. Car nous ne
sommes pas ici dans le retour aux grâces après un long séjour dans la
naphtaline. Ce n'est pas la nostalgie des smiley, mais un album qui
trouve facilement sa place entre les productions de du label allemand
Gomma et les influences d'Adrian Sherwood
« Future Chaos » (K7)

VERT

VERT
Adam Butler est toujours convainquant dans l'exercice de la composition
effectuée dans l'urgence. Exercice de l'immédiat, qu'il reprend ici
avec un remix de l'ensemble de la programmation du festival Novara Jazz
Festival. Le tout diffusé dans la cour médiévale Broletto avec toile de
fond la vidéo des installations de l'artiste Luca Trevisani.
Incorporant des enregistrements de chacun des concerts immédiatement
après leur diffusion, dans la frénésie d'une semaine passée dans un
hôtel, Vert compose de façon bohème . Céleste ou enchanté, groovy ou
expérimental, une musique morcelée en collages mais on peut
difficilement imaginer un environnement plus propice à la ballade
numérique et la promotion du mélange des styles. Un très bon album
d'Adam, qui paradoxalement se cache derrière les vedettes du festival:
Mina Agossi Trio, Trio di Terra, Louis Moholo & Stan Tracey, Jelly Roll
Morton, Fabrizio Ottaviucci, Nik Bartsch's Ronin, et d'autres encore
  « New thing at Novara » (Sonig)

ECHOKRANK

Malade de l'écho ! En main, une disco-cartographie regroupant esthétique electro pop des premières productions électroniques, fantômes des années punk garage, fumigènes des années club, panoplie noire d’une jeunesse new-wave et références majeures couplant les Belges de Telex, Plastic Bertrand, Blevin Blectum et naturellement Felix Kubin. Le duo berlinois (Stereo Total, Brezel Göring ) s’amuse ! On embarque instantanément dans cet univers de puppets délurées, de groove électronique carbonisé au soleil noir, et de gros son ricochant sur les murs de la cave recouverts d’autocollants de garage band pur sang adolescent.


ECHOKRANK « No title » (Gararin Records)

KOMPLOTT: VERY FRIENDLY #0

KOMPLOTT.COM RESSRELEASE
VERY FRIENDLY #0 2008-10-23

> As a 'teaser' of things to come we present Very Friendly #0!
>

VICTOR TABA

Photos de l'installation de VICTOR TABA , "Serendity" (Tunis)


LODZ



LODZ susurre le temps de ce premier album, égraine dans ses chansons mélancoliques, souvenirs d’enfance et histoire familiale. Cet album impose d’entrée son intimité, son côté journal intime cousu de fils d’or dans la pénombre d’une chambre sous les toîts. LODZ, à partir de ses expériences, construit des histoires qui sont autant de contes et de féeries. Charmes nocturnes, promenades en pleine nature sauvage, au bord de l'eau, à l'orée de forêts impénétrables ou dans ses rêves. Mais il y a dans son jeu, sa voix, son écriture, quelque chose de très littéraire et classique.

« Je viens d'une pratique musicale qui est l'interprétation. Et ma façon d'aborder ma propre musique, avec l'ordinateur et le traitement des sons archivés qu'il permet, est structurée par cette pratique de l'interprétariat. J'interprète au sein de ma propre musique : d'abord une culture « classique » à laquelle je fais largement référence, de façon parfois implicite (on trouve ainsi, disséminés, des clins d'oeil à Ravel pour Maror, à Bartók dans East, à Marin Marais dans Hanna rêve…). Il y a aussi des textes poétiques, qui sont là aussi plus ou moins mis en avant et qui me constituent tout autant : Rilke dans Cornette, Apollinaire dans Rhénanes... Il y a du monde, donc, qui s'est caché dans ces morceaux, des références plus ou moins voilées à toute une culture qui m'a construite et que j'essaie d'interpréter à nouveau. C'est à partir de ça que les morceaux sans référence directe ont pu se structurer. »


Il y a l’impression, floue et intrigante, de pénétrer dans son univers par une porte de service et c’est peut-être aussi en cela qu’elle forge sa particularité ... Une plage en parquet comme décor, l'écume et les rouleaux comme rythmique lointaine, un sample de violoncelle et un piano comme ami d'enfance.

« J'ai commencé la musique petite, par une formation pianistique classique. J'ai découvert la musique assistée par ordinateur il y a quatre ans et, tout naturellement, j'ai abordé cela à la lumière de cette formation, qui avait été ma seule façon d’être musicienne jusqu’alors. C'est-à-dire: utilisation du sequencing sur le modèle de la partition, et le fait d'investir dans ma composition des références musicales héritées de mes années de piano. Tout cela dans un petit ordinateur, qui me semblait à la fois intime et effrayant de possibilités.»

LODZ joue donc de sa formation classique et des accidents électroniques, dans un disque où crépitent des mélodies sensibles et malléables, alternées de plans séquences de films noirs. Mais l’interprétation à laquelle elle s’essaie, c’est aussi celle d’une certaine culture juive, qui se glisse insidieusement dans cet album, à travers paroles et titres en yiddish, prénoms et mélodies traditionnelles. Le dernier titre du disque, Maror (le nom des herbes amères servies lors du Seder et symbolisant l’amertume de l’errance) est en cela révélateur.

« Pour moi, ça symbolisait tout autant l'errance dans la musique, dans ces influences encore trop proches et trop lointaines. La question de la difficulté qu’il y a à s’approprier tout héritage, qu’il soit musical, littéraire, familial, pour travailler une forme sienne. Cette forme, ça a été d’abord celle de la chanson (ainsi, les deux titres zhe mir/zhe dire a liedele - pour moi/pour toi une petite chanson), parce que c’était un médium traditionnel, et que j’aime cette musique non écrite, qui questionne notre musique de sons fixés. Mais chanson faussement naïve peut-être, que j’ai toujours voulu filer tout en la fissurant de l’intérieur, par des souffles intempestifs, des erreurs plus ou moins volontaires, des perturbations. »

LODZ s’installe loin de tout, sur un bout de colline, pour imaginer la musique du vent et de ses souvenirs. Voilant la végétation d’une couverture de neige, encombrant le paysage de nuages, sifflant des soupirs et comptant patiemment des murmures, ses chansons s’imposent sur le temps. LODZ se raconte son histoire… où l'on imagine des rencontres avec Leila, Cindytalk, Pierre Bastien, Joanna Newsom, Stina Nordenstam ou Colleen.


Artiste : LODZ
Album : Heniek
Label : Tsuku Boshi
Distribution : Cod&s Distribution (France, Belgique, ..) A-musik (Allemagne)



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Chica-chic : Chica-chic
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