DISTANCE

'my demons' Dubstep forum awards album of the year 2007 ! Distance a
obtenu ses galons avec un album pour le moins lisse. Avec cet album,
l'homme s'est taillé un réputation à gros son. Cocktail drum balancé
dans la cohue d'un dub gonflé à bloc, il aligne les morceaux mariant la
pneumatique dance, le claquant du revival dub, les références éthniques
et le minimal step d'Hyperdub. A mi-chemin entre ouvrage d'ethnologie
et récit d'initiation, une balade nocturne commencé à la fermeture d'un
club anglais après une nuit dubstep, passé dans les grandes forêts
aérées d'essences électronica. Entre le vertige de la danse des grands
arbres, les ambiances marabout, les boucles dubstep digitalisées, on
glisse dans des ambiances fluides et les mousselines aériennes. Car
voilà ses productions sont trop aseptisés. ON s'imagine partir en virée
pour une nuit de défriche. On se retrouve au matin avec le T-shirt
clean et repassé. Sur le table, le croissant sur son petit sac pour ne
pas faire de miette. Et dans son studio, Distance ,avec son chiffon,
frottant ses machinedrum, après le passage de The Bug dans le studio.
Une production tournant à l'obsession.

DISTANCE « Repercussions » (Planet mu)

SEBASTIEN ROUX

SEBASTIEN ROUX
Version cd de l'installation de Célia Houdart présentée lors de
l'édition 2008 du festival d'Avignon. Lecture en façade. Des textes de
Marie Darrieusecq lus par Valérie Dréville. Les mots se glissent dans
les interstices liquides procédant des effets des houles
micro-phoniques. Compositions en forme de roulis de vagues digitales
composés par Sébastien Roux. Au bord de l'eau, une dame à moitié
transparente vacille en robe légère. Regorgeant d'effets numériques,
d'interférence, la musique joue à l'équilibriste sur une planche de
surf, plonge les bruissements de l'électronica pour s'évaporer
rapidement dans le houle du grand large.

SEBASTIEN ROUX « PRECISION SUR LES VAGUES #2» (OPTICAL SOUND)

PIGEON FUNK

Une folle histoire from San Francisco.. Deux autochtones ! Sutekh et
Kit Clayton sont Pigeon Funk ! Figure de proue de cette scène loufoque
et imaginative, ils optent pour la griffe foutraque d'une jam
perpétuelle imaginée dans le but de l'album électronique anti-déprime
et convention. Exempt de tous tracks inutiles ou redondantes, ceux sont
les synthé du premier Jii Tenor et des guitares dégrippées ; les
rougeurs en écoutant « Alma Hueco » et de les rythmiques sautillantes
qui donnent à cet album sa chaleur « naturelle ». A la croisée des
chemins, entre la blouse blanche de Matmos et le grand bazar de SUN OK
PAPI K.O, la smash pop de Creation et l'auberge espagnole Sonig, «The
largest » est un album qui dépassera les modes et les méthodes. Un
funk ultra-robotique de l'avenir qui ravit ; se nourrissant de la
lumière clubbard et des lendemains pop, se défragmentant dans une
déclinaison à la fois technique et paillarde. A la croisée de Matmos,
Hypo, O Lamm etSuper Collider (Vogel & Jamie Lidell). Zou on se lâche
l'album de cette fin d'année !

PIGEON FUNK «  the largest bird in the history of the planet » (RISQUEE
MUSIQUE)