MOUSE ON MARS

MOUSE ON MARS
« Rost Pocks » (Too Pure / Beggars Banquet)

Considérés comme les dignes héritiers de Can, Andi Toma et Jan St. Werner sont rapidement devenus le fer de lance de la musique électronique underground allemande. La raison ? Dès 94, date de signature sur Too Pure, le duo de Düsseldorf avait su déjà construire un petit monde si identifiable parmi la production de l’époque. On y trouvait une ligne claire qui ne manquait pas à l’époque de rappeler Orbital ou Ultramarine et ses démangeaisons dubesques à nous donner le vertige technicolor. Rugosité électronique, profondeur dub, transparence pop, leurs compositions d’aquariums ont aussi bien influencé Herbert (« Schnick-Schnack ») qu’Amon Tobin (« Schlectron »), Andrew Weatherall (« Schnee Bud ») que les Tortoise (« 7000»). Et l’écoute du nouvel album de Freeform (« Human, Skam, SkalD4 ») ne viendra que rajouter une pierre à l’édifice de ce le duo caméléon. Pendant ce temps, Andi et Jan matent les stars électro-intello de ces dernières années rost pock, en amateurs hilares, s’offrant le luxe de trimbaler leurs guêtres sur différents labels (Thrill Jokey, Rought Trade,..) pour stimuler les uns ou décourager les autres.