ANT

Pour le dernier de la série,…c’est le boss qui s’y colle. Plage ambient aléatoire nourrie des turpitudes d’animations flash programmées par Antoine, ce maxi D.I.Y (tout est fait à la main, à la rage et sous la chaleur des rayons de Barcelone) est une véritable fouille au corps cérébrale, un rouleau de bleeps se déversant inlassablement sur la console comme la mer sur les galets des nouveaux quartiers futuristes de la capitale catalane. Entre électro acoustique, dérapage noize et architecture sonore pour chapelle ardente de pixel, Ant se cache derrière son programme idéal par timidité ou par peur de se révéler. C’est alors, dans l’interaction des logiciels et les mini-bugs system que l’on découvre la sensibilité anesthésiante et les mélodies ébréchées de son auteur ; naviguant entre Merzbow et Reinhart Voigt.
(Cofidisc / Mangedisque)