dDAMAGE

La rythmique claque sur un scratch sévère, l'électro slam se répand sur
un parterre de b-boys en goguette, les frangins de dDamage se
nourrissent d'acid house et de fougue punk, de comics et de jus
d'extraterrestres. Une boulimie qui a pu donner le vertige. Le drug
hip-hop flashé d'orages clubbing devenant étouffe chrétien d'une tablée
aiguisée aux orgies gargantuesques. Car devant une telle débauche
d'énergie, mieux vaut avoir commencé son régime vitaminé hivernale.. La
fureur semble mise au placard et la bonne humeur brodée sur le drapeau
d'apparat. Rusé comme le petit renard, les frères Hanak conserve leur
marque de fabrique, mais ne se répètent pas . Bombes à danser, ils
délocalisent leur vacarme électronique et s'envoient en l'air dans une
chorégraphie où l'on devine les danseuses de Miami-bass, les fans de
Modeselektor et d'Apparat, Vicnet compagnon de bringue ou encore Mr
Oizo et Altern 8 poussant au portillon du home-studio.. Attention le
titre est trompeur « 100 % festif », pour preuve se dernier titre, où
ils prennent un plaisir jouissif à plastiquer le dancefloor en ranimant
les momies de Revolting Cocks

dDAMAGE « 100 % HATE » (Tigerbass)