SINGAPORE SLING

Obsession de barman ou plan cinoche SM ? Cocktail culte servi dans les
hôtels de luxe de Singapour et/ou film de cul déviant découvert à
Avoriaz, le Singapore Sling marie bien le feu et la glace, le citron et
le sexe, la came et la cerise confite. Une sorte de poison glam, au
goût de latex et de Bénédictine. Singapore Sling, le dark rock band
psychédélique, est de Reykjavik, Islande, le pays de Gus Gus et
d'Arnaldur Indridason, des trolls et du Viking Metal. Ils ont fait la
première partie de Brian Jonestown Massacre à New York et celle des
Raveonettes à Los Angeles. Paru en novembre de l'an dernier sur le
label islandais Microdot, le 4ème album du groupe affole les
blogueurs. Perversity, desperation and death est un disque de genre
explorant les zones d'ombre du rock'n'roll, avec son de guitare
antique, écho dans la voix et frisson de tambourin. Du garage rockab',
lourd et poisseux, organisant à la nuit tombée la rencontre de Lee
Hazlewood et des Cramps. Ça sonne comme du T Rex en 16 tours, du
Leonard Cohen version slowcore ou du Cochran repris par Jesus & Mary
Chain. Et ils ont collé leur reprise des Monks, I hate you, en face B
du nouveau single. 


SINGAPORE SLING Perversity, desperation and death (8mm/Differ-ant)