HASSLE HOUND

HASSLE HOUND « Limelight Cordial » (Staubgold/ La Baleine)

Décalage contrôlé , entre exil rural (les chevaux d’Anvil Stamping Stallion) et le désir de modernité, Hassle Hound impose un album pop aux dérives burlesques électroniques. « Limelight » est un univers de carton, blotti entre le studio du label Sonig et la chambre d’étudiants des délirants Wevie Stonder. Verte campagne et raisins de la bidouilles, il y a quelque chose de trompeusement intemporel dans les sonorités rustico-moderne, les samples de bières pression, des banjos imprégnées des mélodies de Stereolab, des soundtracks de Midnight Cowboy ou encore du travail d’ Ennio Morricone. Le groupe griffonne avec malice la bande son d’une journée dans les vastes prairies, copiées/collées sur les murs du studio d’enregistrement. Entre travaux post-rock et collages electronica, l’univers est un subtil télescopage passant des nappes jouées à l’harmonica au coin du feu à la soul urbaine électronique. Une abstract pop radiographiée pour dormir à la belle étoile dans son salon.. Superbe