WOLF PARADE

Dans le tonnerre d’exclamations qui accompagna la sortie du Funeral LP d’Arcade Fire en 2005, l’album de leurs compatriotes québécois, Wolf Parade, Apologies to the Queen Mary, n’en laissa pas moins quelques-uns pantois. Montréal devenait, le temps de quelques disques, la capitale de l’indie rock. Wolf Parade at Mount Zimmer, second disque de Wolf Parade, se cale entre peinture abstraite et folklore dynamité, mariant les riffs et les claviers comme d’autres, les formes et les couleurs. Les guitares grondent et les synthés sonnent comme un jour de fête eighties, les scansions rythmiques déterminent la mélodie, entre glam arty et post-punk à flux tendu. Difficile d’identifier Wolf Parade, définissant ses jams krautrock et ses harmonies pop autour du Marquee Moon de Television, entre David Bowie et Robert Pollard, entre Spoon et Arcade Fire. Une perle rare.
At Mount Zimmer (Sub Pop) - Chronique de PP