Découverte danse & musique

Doddodo w/ Yoko Higashino (Baby-Q)




http://www.sonore.com/


Doddodo Live





YOKO HIGASHINO chorégraphe, danseuse de la Cie BABY-Q vit et travaille à Koenji TOKYO, dans le studio « BABY-Q Dance Lab » .

ALARME ! …. Je suis ... éveillée, excitée, en colère, jalouse - Accro à l’informatique - Un EGO, un OEUF, perdue dans un espace hypnotique dans LOSS ...
Tels sont les titres des pièces de YOKO au sein de BABY-Q ou en collaborations parallèles avec d’autres artistes … regroupant danseurs, musiciens, vidéastes et ingénieurs en robotique. Entre danse et nouvelles technologies, les thématiques « corps réel - corps virtuel - corps machine »sont explorées.

Autant d’antidotes aux jours de cafard !!!
BABY-Q aborde les dysfonctionnements des sociétés lancées dans une course au progrès dont le rythme des changements excède les facultés d adaptations des individus, l’instrumentalisation des corps mais aussi la fascination face à la technologie, accentuant paradoxalement la solitude ... Ses spectacles énergiques, organiques interrogent le statut de la femme de la Lolita déchaînée à la mère éplorée, met à mal les clichés de l’érotisme ... elle s’amuse des stéréotypes féminins-masculins.

Jeune talent de la danse japonaise, YOKO HIGASHINO a reçu en 2004 le Toyota Choreography Award (prix du meilleur jeune chorégraphe et prix du public), le prix du meilleur espoir au Yokohama Dance Collection R 2005 pour la pièce ALARM Zero Hour Edition ! Ses créations se composent d’une mosaïque de saynètes percutantes dans une ambiance crépusculaire.

Informations trouvées sur sa page myspace



BABY-Q Dance Performance "GEEEEEK



Nov 2007

GERT JAN PRINS

GERT JAN PRINS « Break before Make » (Mego)
Gert-Jan Prins a commencé comme un batteur de rock, a continué comme improvisateur soudeur, cramant les composants des machines électroniques. Système électronique, radio et crépitements dans les profondeurs noires et noizy, le néerlandais Gert-Jan Prins nous propulse dans le vertige des sur-aigu, des fréquences qui percent les oreilles et font saigner le nez. Sonorités traumatiques et architectures chaotiques, pour un album de 24 minutes fort de bruits rayant l’émaille et d’une grande énergie animale

Ljudbilden & Piloten

Musiques des bois et du vent, on va-et-vient dans les ritournelles de Ljudbilden & Piloten .
On décèle ici l’amour du « bricolage » sonore confectionnés avec des bouts de ficelles, des montées de cordes, des platines faites maison, des pianos chatoyantes… Mises en musiques de ballades dans les campagnes du grand nord, cuivres glissant comme des volutes, vinyles grésillant, musique d’orfèvres, on retrouve ici à la fois Greg Davis et John Fahey, Jaggazasist ou encore Opsvik et Jennings (album recommandé sur Rune Grammofon). Entre jazz , classique et spirales vacantes, cet album invite à se poser loin …dans une cabane au fond d’un jardin en Suède.


Ljudbilden & Piloten - One Hundred Fifty-Five. (Nosordo)





DAVID SYLVIAN

Orpheus




September





Solo & Collaborations

(1984) Brilliant Trees
(1985) Alchemy: An Index of Possibilities
(1986) Gone to Earth
(1987) Secrets of the Beehive
(1988) Plight and Premonition - with Holger Czukay
(1989) Flux and Mutability - with Holger Czukay
(1989) Weatherbox
(1991) Ember Glance : The Permanence Of Memory - with Russell Mills
(1991) Rain Tree Crow - with Steve Jansen, Richard Barbieri, & Mick Karn
(1993) The First Day - with Robert Fripp
(1994) Damage: Live - with Robert Fripp - Re-released in 2001
(1999) Dead Bees on a Cake
(1999) Approaching Silence
(2000) Everything and Nothing
(2002) Camphor
(2003) Blemish
(2005) The Good Son vs. The Only Daughter - Blemish remixes
(2005) Snow Borne Sorrow by Nine Horses - with Steve Jansen & Burnt Friedman
(2007) Money For All by Nine Horses - with Steve Jansen & Burnt Friedman
(2007) When Loud Weather Buffeted Naoshima



Brilliant Trees

GOL


Des désirs par bourrasques mêlés à des moments de solitude passés dans une clairière, comme des clichés musicaux éparpillés dans des samples campagnards.. Field recordings, froissement d’expériences matinales ou électro-acoustique bucolique, Gol extrapole toutes leurs influences dans ce coffret 3 Cds, pied de nez d’un petit label indépendant à la morosité de nos pauvres big-major. Jean-Marcel Busson, Frédéric Rebotier, Ravi Shardja et Samon Takashi bricolent et triturent au fond d’une ferme du Morvan un univers sonore hirsute fait de vieilles planches de grange et de pièces mécano piquées sur une moissonneuse batteuse. A la fois pop folk et ambiances marabout noisy, blues de gadoue et interludes situationnistes, cet album en forme de rétrospective est une parcelle musicale vivace où sont venus gambader Faust, Ennio Morricone, Luc Ferrari, Greg Davis, Microstoria, Kieth Fullerton Whitman.. GOL franchit les paravents de grisaille, s’inspire des jeux de lumières dans les flaques d’eau, se remémore les cicatrices abandonnées dans les méandres d’une cité urbaine polie par la fatigue. Avec ces grands moments et ses faiblesses, ses improvisations et ses espérances, un album basé sur la sincérité.

GOL « 3 CD BOX » (Stembogen)

Nobukazu Takemura and Mouse on Mars - Aki

KAPITAL BAND 1

KAPITAL BAND 1 « Playing by numbers » (Mosz)

C’est quoi ?
Kapital Band 1 est le projet de Martin Brandlmayr (batteur au sein de Radian et dernièrement collaborateur de David Sylvian) et Nicholas Bussmann.( membre d’Alles 3 avec Toshimaru Nakamua, connu également pour son travail pour le théâtre et le cinéma). Violoncelle, guitare, vibraphone, chant, flûte et naturellement batterie, « Playing by numbers » présente une nouvelle évolution de la musique du duo basée initialement sur des algorithmes tambours et effet électronique.
Morceaux clés ? Les trois longs morceaux composant l’album sonnent comme un jeu de piste construit sur un mille-feuille de sensations, d’improvisation. Multipliant les effets et les jeux de matières, la musique fragile révèle un cocon nostalgique, brumeux des souvenirs d’enfance (comme le révèle les visuels de la pochette).
Verdict ? Dépouillée des accessoires de pacotille d’une intelligentsia technologique (ils ont jeté à la poubelle leur second album), la musique de Kapital Band 1 a gagné sa maturité dans l’exercice de la prise live, suscitant des émotions proches à celles découvertes lors des premières écoutes de Wunder , Rain Tree Crow, ou encore « Endless Summer » de Fennesz.





Every image is a Simulacrum and can be manipulated by means of technology.
The thesis of this work is that art is an artificial unfaithful reproduction of something; the artistic approach uses infedelity as well as similarity.
Music : Kapital Band I (moins)

C-SCHULZ & FX RANDOMIZ

C-SCHULZ & FX RANDOMIZ « Das Ohr am Gleis » (Sonig)
On regarde par la vitre. Les arbres passent furtivement. Les rayons de soleil jouent au tromboscope. Les villes s’évaporent. Les hommes sont sans visage. Le temps est au dehors. Ici il s’est arrêté pour l’instant. Ou plutôt s’est métamorphosé dans un clattering des traverses martelant comme un métronome. L’enregistrement du périple ferroviaire a commencé sur le quai de la gare de Cologne, au matin d’une nuit brumeuse. Lumières tournantes, balises rouges semblables la nuit aux maisons des gardiens de barrière, bande cataclysmique des freins usés par la rouille; on s'affranchit du temps et des distances entre Vienne et la ville russe de Mourmansk (situé sur l'océan Arctique). Électro-acoustique virevoltante, dissonances techniques, cartes postales émotionnellement et historiquement chargées, les compositeurs Randomiz (absent depuis 2000) et Schulz appliquent avec succès une règle de Pierre Henry «  la musique consiste à produire et à isoler des matériaux sonores élémentaires et inépuisables, puis à les décomposer et à les transformer, afin des les recomposer d’après une technique dont les ressources s’offrent à l’invention musicale et nécessitent une esthétique nouvelle »

MOUSE ON MARS

« Rost Pocks » (Too Pure / Beggars Banquet) - 2003
Considérés comme les dignes héritiers de Can, Andi Toma et Jan St. Werner sont rapidement devenus le fer de lance de la musique électronique underground allemande. La raison ? Dès 94, date de signature sur Too Pure, le duo de Düsseldorf avait su déjà trouvé son petit monde si identifiable parmi la production de l’époque. On y trouvait une ligne claire qui ne manquait pas à l’époque de rappeler Orbital ou Ultramarine et ces démangeaisons dubesques à nous donner le vertige technicolor. Rugosité électronique, profondeur dub, transparence pop, leurs compositions d’aquariums ont ainsi aussi bien influencé Herbert (« Schnick-Schnack ») qu’Amon Tobin (« Schlectron »), Andrew Weatherall (« Schnee Bud ») que les Tortoise (« 7000»). Et l’écoute du nouvel album de Freeform (« Human, Skam, SkalD4 ») ne viendra que rajouter une pierre à l’édifice à l’effigie de ce le duo caméléon. Pendant ce temps, Andi et Jan matent les stars électro-intello de ces dernières années rost pock, en amateurs hilares, s’offrant le luxe de trimbaler leur guêtres sur différents labels (Thrill Jokey, Rought Trade,..) pour stimuler les uns ou décourager les autres.

Mouse on Mars - Actionist Respoke




Mouse On Mars - Mycologics

_V/A, JINGLES & GÉNÉRIQUES


_V/A, JINGLES & GÉNÉRIQUES «Movies in your head vol.3» (CD / PPT-STEM-08)

Noël Akchoté & Andrew Sharpley / Cécile Babiole / Andy Bolus / Patric Catani / Étienne Charry / Crash Normal / DDAA /
Denis Chevalier / DinahBird / Discipline / Dowo_kun / Dragibus / Vincent Epplay / eRikm / Flash Gordon / Philippe Fernandez / Les Frères Senseurs / Sacha Gattino / Gol / Michel Guillet / Gwen Jamois / Jopo Stereo / Kristoff K. Roll / La Destination / Eddie Ladoire / La Fondation / Rainier Lericolais / Nadia Lichtig / Pierre-Yves Macé / J - Mahtab / Emmanuel Mieville / Erik Minkkinen / Nlf3 / Jean-Jacques Palix / Poppopfalse / Portradium / Nini Raviolette / Roby & Ferdou / Sébastien Roux / Timothy Schulz & Bruno Leary / Ravi Shardja / Rubin Steiner & Charlie O / Strom Varx / Samon Takahashi / Goran Vejvoda / Christian Vialard /

Jingles et musiques de génériques imaginés pour des émissions de TV ou de radio existantes, ayant existées ou imaginaires (idéales ou contre-utopiques). 46 auteurs, duos ou groupes pour 63 morceaux.


http://www.e-ppt.net/pages/achats.html


Jingles et musiques de génériques imaginés pour des
émissions de TV ou de radio existantes, ayant existées ou
imaginaires (idéales ou contre-utopiques). 46 auteurs, duos
ou groupes pour 63 morceaux.

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éditions de PPT disponibles, infos et liens sur :
http://www.e-ppt.net

KANIA TIEFFER

KANIA TIEFFER « UHH » (Wwilko)




La miss Tieffer est membre de la Grande Triple Alliance de l'Est (aux côtés de Crash Normal et autres farfelus de Strasbourg, Bruxelles & Marseilles.. ). La demoiselle Kania est rédactrice en chef d’un fanzine intitulé Magezette, en hommage à l’un de ses nombreux pères à la coupe de cheveux improbable. Kania Tieffer élève des marmottes et produit des pop song coréennes « ne durant jamais plus de deux minutes et 13 secondes. ». Impeccable ! S'enchaînent dans un joyeux bric à brac des mélodies disjonctées, de la musique d'ambiance pour gymnastique d'ascenseur, des love songs passées au vitriole , des breakbeat loo-fi cutés d’électro, de la high-tech minimaliste et des sulfureuses équations mal-léchées. Une musique qui transpire la prise directe, l’instinct et la bonne humeur. Un brassage couillu et arrosé de Felix Kubin et de Cheveu, de Th' Faith Healers et Puyo Puyo. On ne pouvait rêver meilleur animal de compagnie pour faire la bringue..


FENNESZ 

FENNESZ : « HOTEL Paral.lel » (Editions Mego)

Loin des flonflons, des calèches et des petits chanteurs aux voix séraphiques, la musique de Fennesz crépite dans le feedback de la distortion. On débarque sous une pluie battante. Pluie terreuse piquant les yeux, ripant la gorge avec son arrière-goût d’ammoniaque. Un sal temps électrifié que l’on retrouve pour la réédition de cet album, paru initialement en 97(agrémenté d’un titre « 5 » initialement sorti en single et d’une vidéo). Les crépitements de grands orgues, les guitares tremblantes et les beats compulsifs forment les fondations de cette architecture sonore à l'équilibre incertain. C'est (déjà) le festival des remous bad-pop, des breaks asthmatiques convulsant dans les talus, des métaphores numériques riffant sur la foudre et les prémices post-techno . La musique de Fennesz couine, se cherche encore dans la lueur des phares entre Radian et Seefeel, My Bloody Valentine et Oval. Un road-movie nocturne projeté dans les couloirs aux papiers peints éraflés par Sahko et Chain Reaction, égratignés par des explorations des hautes fréquences blanches. Depuis, Christian a trouvé de nombreux compagnons de route : Jim O'Rourke, Mike Patton ou Ryuichi Sakamoto.